Contrôle technique 2026 : de nouvelles missions pour plus de sécurité

Contrôle technique 2026 : de nouvelles missions pour plus de sécurité


À partir du 1er janvier 2026, le contrôle technique évolue. Ce rendez-vous obligatoire pour tous les automobilistes intégrera désormais un volet supplémentaire : la vérification des rappels de sécurité jugés critiques. Une réforme qui renforce le rôle des centres dans la prévention des risques routiers.

Les rappels de sécurité passent au crible


Cette mesure fait directement écho au scandale des airbags Takata, qui a révélé les difficultés à joindre efficacement tous les propriétaires concernés par des rappels massifs.

Désormais, lors de chaque contrôle technique, le centre vérifiera si le véhicule est concerné par un rappel grave. Si les réparations n’ont pas été réalisées, une contre-visite automatique sera déclenchée.

Objectif : empêcher que des véhicules présentant un risque avéré continuent de circuler.

Avec près de 25 millions de véhicules en circulation en France, cette évolution permettra d’assurer un suivi régulier et systématique des rappels critiques

Un meilleur suivi grâce aux données propriétaires


Pour fiabiliser les informations, les centres auront également la mission de transmettre au Organisme Technique Central les coordonnées du propriétaire (nom, adresse, téléphone, email). Ces données permettront aux constructeurs de contacter directement les automobilistes concernés par une campagne de rappel.

Cette démarche s’effectuera dans le respect du RGPD, garantissant la protection des données personnelles.

Un cadre plus exigeant pour les centres


La réforme renforce aussi l’encadrement de la profession. Les contrôleurs et exploitants devront respecter scrupuleusement ces nouvelles obligations, sous peine de sanctions allant jusqu’à 1 500 €.

Par ailleurs, les agents de l’État disposeront de moyens supplémentaires pour superviser les centres : accès aux locaux, contrôle de documents, voire demande de renouvellement de certains contrôles.

Une réforme accueillie avec attention


La consultation publique menée en 2025 a montré que 60 % des participants étaient favorables à cette évolution. Certains acteurs ont exprimé des réserves, estimant que cette mission s’éloigne de l’objectif premier du contrôle technique.

Pour lever les doutes, l’administration a précisé que la décision de contre-visite sera générée automatiquement par le système, et non laissée à l’appréciation du contrôleur. L’indépendance entre contrôle et réparation reste par ailleurs inchangée : les centres ne réalisent pas les interventions qu’ils signalent.

En résumé


Dès 2026, le contrôle technique sera renforcé par une nouvelle mission de vigilance sur les rappels de sécurité critiques. Une évolution qui valorise le rôle essentiel des centres : contribuer activement à la sécurité de tous sur la route.