Le contrôle technique motos, scooters et quadricycles légers arrive à grands pas, et "rien ne pourra l’en empêcher" d’après le ministre Clément Beaune.

Contrôle technique des motos : les décisions de l'Etat se mettent en place

En effet, plusieurs groupes se sont réunis afin de mettre au clair les décisions de l’état sur le sujet, comme la Fédération Française de Moto (FFM) et la Fédération Française des Motards en Colère (FFMC).

Ces groupes ont été reçus au ministère des transports, peu avant Noël 2022 pour parler de la suite de ce décret.

D’après ce que nous dit Clément Beaune, il n’a plus la main sur cette règle et c’est maintenant au Conseil d’État de faire le choix, Choix qui ne s’est pas fait attendre puisque le contrôle technique modo sera effectivement mit en place courant 2023.

Opposition ferme à la réforme du contrôle technique des motos

Cette rencontre fut l’occasion encore une fois pour le FFMC d’accentuer son opposition ferme à ce contrôle technique.

Le ministre a déclaré avoir été au final contraint par le Conseil d’État a mettre en place cette réforme à laquelle lui-même s’y oppose car il juge ce décret inutile.

Après avoir lu tout ça, la question n’est plus de savoir si le contrôle technique moto sera mit en place, mais plutôt quand.

La FFMC appelle à la mobilisation face à l'inévitable contrôle technique des motos

La FFMC invite tous les motards à se mobiliser et à rester fort face à ces dernières nouvelles.

Compte tenu de la situation, le contrôle technique semble inévitable.

La FFM et FFMC continuent de se battre et l’évolution la plus probable est le fait que les motards se mettront à boycotter ce CT moto.

De gros doutes et des problèmes de mise en oeuvre

L'état et les réseaux de centres de contrôles ne sont pas préparés, ce qui va très certainement rendre impossible l'application de cette nouvelle contrainte :

  • Quel matériel faudra-t-il utiliser pour procéder aux tests ?
  • Où trouver du matériel certifié ?
  • Quelle devra être la formation des contrôleurs ? (et sur quel matériel)
  • Où trouver des contrôleurs avec permis adéquat ?
  • Quels seront les points à vérifier sur un scooter de 50cm3 ou une sportive de 150 chevaux ?

Il semble que l'on se dirige vers la création de centres de contrôle techniques dédiés aux deux-roues. Cependant, il reste des défis importants à relever avant le 1er octobre prochain, date à laquelle ces centres devront être opérationnels. En premier lieu, il faut équiper les centres en matériels adéquats et former un personnel qualifié, composé de contrôleurs titulaires du permis moto.

Un autre défi majeur à surmonter est le manque de contrôleurs. En effet, il manque déjà environ 1 000 contrôleurs pour les véhicules légers, et la récente décision de n'autoriser que les titulaires d'un Bac professionnel en maintenance automobile à devenir contrôleurs techniques a amplifié ce sous-effectif.

Enfin, un problème moins évident est que la plupart des futurs contrôleurs ne possèdent pas encore le permis moto. Ils doivent l'obtenir dans les prochains mois, mais ce sera le permis A2, qui ne permet pas de conduire des motos de plus de 47,5 chevaux. Cela pose un risque pour la prise en charge des motos de catégorie A.

Contrôle technique des motos : une norme européenne qui devient obligatoire

Le passage du CT est devenu une norme qui deviendra obligatoire en Europe d’ici peu, et certains pays choisissent de prendre les devants en avançant plus rapidement ces normes.

À partir de juin 2023, les motos, scooters et quadricycles légers devront subir une révision régulière tout comme les voitures.

Détails sur les révisions régulières et les critères du contrôle technique des motos

D’après le ministre, cette révision sera régulière mais plus étalé dans le temps que celui pour voiture.

Il en serait d’une première révision après 5 ans, suivi d’une révision tous les 3 ans.

Concernant le prix, il ne devrait pas dépasser 50 euros.

Les vérifications seront moins nombreuses que pour les voitures.

Il n'a pas encore été décidé, quels critères seront utilisés pour ces contrôles, mais ils devraient débuter par une inspection visuelle et inclure des examens plus approfondis, comme les niveaux d'émissions de polluants.